vendredi, mai 12, 2006

-Le –e muet

-Le –e muet (Bescherelle p 51 )
PARIS (chanson de Souad Massi et Mars Lavoine)

Je marche dans tes rues
Comme je marche sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m’aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je m’assois sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Je laisse couler ta Seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine

Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
Ce que t’es belle en pleine nuit
Je pisse dans tes caniveaux
C’est de la faute à Hugo
Et je picole en argot
Je dors dans tes hôtels
J’adore la tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand je te quitte un peu loin
Ça me fait un mal de chien

Paris, Paris, combien ? Paris tout ce que tu veux
Boulevard des bouleversés
Paris tu m’as renversé. Paris tu m’as laissé
Paris, Paris, combien ? Paris tout ce que tu veux
Paris, Paris, tenu, Paris, Paris, perdu
Paris tu m’a laissé sur ton pavé

Je me réveille dans tes bras
Sur tes quais y’a de la joie
Et des loups dans tes bois
Je me glisse dans tes cinés
Je me perds dans ton quartier
Je m’y retrouverai jamais
Je nage au fil de tes gares
Et mon regard s’égare
Je vois passer des cafards sur tes bars
Je m’accroche aux réverbères
Tes pigeons manquent pas d’air
Et moi de quoi j’ai l’air ?

Lire le texte puis souligner tous les –e non prononcés.
Règle :
On dit d’une lettre qu’elle est muette lorsqu’elle ne se prononce pas, qu’elle soit à l’intérieure ou à la fin d’un mot. Ainsi :
- le P est muet dans coup,
- le E est muet dans tutoiement,
- le L set muet dans fusil, outil, persil, gentil ...
On dit en particulier du –h qu’il est muet quand, placé au début du mot, il permet la liaison et l’élision (marquée par une apostrophe)
- un (-n-)homme, l’homme, les (-z-)hommes
Le –h muet s’oppose au –h aspiré qui interdit la liaison et l’élision :
- un/hamster, le/hamster, les/hamsters

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