mardi, mars 18, 2008

Commentaire de documents - Niveau B2 - C1

sujet :

Dégagez le thème principal de ces deux articles. Que pensez-vous du role de la télévision dans notre société. Argumentez.

Document 1 :

3.La violence télévisée

Beaucoup de gens croient, à tort ou à raison, que la violence et le crime augmentent
dans notre société. Pour certains, ce qu’ils voient à la télévision, dans les films ou
les séries policières par exemple, leur semble la réalité. Aussi, quand ils visionnent
les actualités, ils s’imaginent qu’ils viennent de consommer une extension de la
fiction.
Il y a les autres qui ne s’étonnent plus de la brutalité qu’on trouve dans beaucoup
d’émissions parce qu’ils s’y habituent ou même, s’en amusent. Tout ce qu’ils
regardent les amène à ne plus rien ressentir. Tout le monde ne se comporte pas
ainsi, mais il n’en demeure pas moins que les différentes formes de violence qu’on
véhicule à la télé insensibilisent un certain nombre de personnes qui supportent
mieux que d’autres, on dirait, des scènes disgracieuses.
L’État, les propriétaires de stations de télé, les censeurs, les téléspectateurs,
tous réclament des lois à grands cris, mais personne n’acquiesce aux propositions
émises par les intervenants concernés. Chacun possède sa propre perception de ce
que devraient être des émissions dites « saines ». Pendant qu’on s’interroge, les
points de vue ne cessent de se multiplier et l’opinion publique s’impatiente. Bref,
on piétine.

Document 2 :

Violence : faut-il censurer la télé ?
La télévision incite-t-elle les jeunes à adopter des comportements violents ? Plusieurs faits divers tragiques paraissent étayer cette thèse. Le rapport de la Commission Kriegel dresse le portrait d’une violence gratuite, dénuée de sens, qui plus est "exhibée" par certains réalisateurs. Elle propose des mesures pour mieux la contrôler, provoquant le tollé d’une partie des milieux du cinéma et de l’audiovisuel.

26 mars 2002, Richard Durn tuait 8 membres du conseil municipal de Nanterre à l’issue de la séance à laquelle il venait d’assister. Il expliquera à la police avant de se suicider que pour comprendre son geste, il fallait regarder "Taxi Driver", film de Martin Scorsese dont le héros projette d’abattre un candidat à la présidence. Une dizaine de jours plus tôt, deux adolescentes avaient torturé une camarade de classe de 14 ans, la laissant pour morte après lui avoir sectionné les veines des poignets et lacéré le visage à l’aide de tessons de bouteille. Elles avoueront regarder de nombreux films d’horreur, incitant le substitut du procureur à se déclarer "persuadé que les deux jeunes filles ont été marquées par cette influence culturelle néfaste". Le 4 juin 2002, un lycéen de 17 ans tue une camarade de 15 ans près de Nantes après avoir regardé deux semaines auparavant "Scream".

Commission Kriegel contre la violence
Cette succession de fait divers tragiques s’est déroulée dans le contexte particulier de la campagne présidentielle, marquée par le thème de l’insécurité. Ils ont contribué à relancer le débat sur les effets de la banalisation de la violence à la télévision et au cinéma par la répétition des images. Bien sûr tous les jeunes qui regardent ces émissions ou ces films ne vont pas soudainement se transformer en Mister Hyde, mais dans un contexte particulier les plus fragiles d’entre eux peuvent trouver ainsi un exutoire.

En 2002, la philosophe Blandine Kriegel fut chargée de réaliser un rapport pour comprendre et endiguer le phénomène. Elle s’est entourée de 36 personnalités - journalistes, universitaires, médecins, juristes - pour élaborer son rapport, présenté le 14 novembre 2002. La violence y est définie comme étant une "force déréglée qui porte atteinte à l’intégrité physique ou psychique pour mettre en cause dans un but de domination ou de destruction l’humanité de l’individu". La Commission établit un lien entre "la diffusion de spectacles violents sur le comportement des plus jeunes et/ou un ensemble de présomptions convergentes tendant à établir cet effet", celui-ci étant proportionnel au temps passé devant l’écran.

Contrôle de la violence : le retard français
Si les législations française et européenne concernant la diffusion de spectacles violents ou pornographiques à la télévision sont abondantes, les associations familiales auditionnées les jugent cependant insuffisantes. En matière de protection des mineurs et de respect de la dignité humaine, il semblerait que nos voisins en fassent davantage. La Commission Kriegel note ainsi qu’en France, il n’existe pas de classification systématique pour les films qui sortent en salle. Seuls 15 à 20 % d’entre eux sont contrôlés, contre 80 % en Allemagne ou en Grande-Bretagne. De plus, le champ de compétence de la Commission de classification des films est limitée. Le rapport propose que ses nouvelles prérogatives englobent celles de la Commission de contrôle des DVD et vidéocassettes et soient élargies progressivement aux jeux vidéos et à l’Internet, autant d’écrans qui peuvent offrir des spectacles violents...

Mettre la pornographie hors de portée des enfants
Sujet de société phare ces derniers mois, la Commission était attendue au tournant sur la pornographie. Contre toute attente, elle n’en recommande pas l’interdiction quand elle s’adresse aux seuls adultes, car "elle aurait un effet de déresponsabilisation" des créateurs de fictions, des programmateurs de chaîne, des diffuseurs et des "consommateurs de télévision". Le rapport plaide pour la mise en place d’un système de double cryptage ou de paiement à la séance pour rendre la pornographie inaccessible aux jeunes. Plus largement, l’interdiction des programmes violents entre 7 heures et 22h30 vise à mettre fin aux exceptions permettant actuellement aux chaînes de télévision de diffuser 4 films par an interdits aux moins de douze ans dans les horaires accessibles à tout public. Or, selon Blandine Kriegel qui s’exprimait dans le cadre de l’émission "Arrêt sur images" sur France 5, avec le temps les chaînes se seraient peu à peu affranchies de ces restrictions et le nombre de films violents se serait multiplié à 20h50. Le renforcement des missions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) devraient lui permettre de sanctionner les contrevenants.

Promouvoir l’éducation à la télévision
Il paraît cependant impossible de dresser un "cordon sanitaire" autour des enfants, d’autant plus que la violence fait partie de la vie et que cette réalité ne peut être niée. Mais les images exercent une fascination qui ne permet pas aux plus jeunes d’avoir suffisamment de recul. L’apprentissage de la lecture critique de l'image doit leur permettre de devenir des téléspectateurs avertis. Des associations telles que Les pieds dans le PAF et Savoir au Présent se rendent dans les établissements scolaires qui en font la demande, accompagnées de réalisateurs. L’objectif est de former les jeunes au sens critique face aux images en leur donnant les outils pour mieux comprendre les conditions de réalisation d'un documentaire. La Commission Kriegel recommande d’ailleurs la généralisation des expériences d’éducation à l’image engagées par le Centre de liaison de l'enseignement et des moyens d'information (CLEMI) ou le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) au sein de l’Education nationale.

Les parents doivent prendre part à ce travail de sensibilisation. "Il faut s’efforcer d’accompagner l’enfant téléspectateur pour voir avec lui ce qu’il regarde et au besoin dédramatiser la situation télévisuelle" suggèrent René Blind et Michaël Pool, auteur des Dangers de l’écran. Ils conseillent de s’informer sur le contenu, la durée et la qualité des émissions vues par les enfants et de "se donner le droit de dire non". C’est à ces conditions que la télévision pourra remplir son rôle éducatif.

Un rapport pour rien ?
Mais Jean-Jacques Aillagon, ministre de la culture de l'époque, s’est finalement démarqué des recommandations du rapport Kriegel au cours d’une conférence de presse, mardi 26 novembre 2002. Jean-Jacques Aillagon a notamment déclaré que la commission de classification devait "rester propre au cinéma" renonçant à créer une instance unique avec la Commission de contrôle des DVD et vidéocassettes. Il s’est en revanche déclaré "sensible à la proposition de la commission de faire évoluer les règles" concernant les VHS, les DVD et les "jeux vidéo" en créant une commission spécifique. De même il souhaite maintenir les quatre exceptions par an et par chaîne permettant la diffusion avant 22 heures de films interdits aux moins de douze ans. Le ministre "compte sur une démarche volontaire des chaînes" pour qu'elles ne proposent pas de bandes-annonces pour ces films aux heures grand public.

En revanche le ministre va dans le sens de la Commission Kriegel quand il souhaite donner des pouvoirs de sanction financière au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en matière de contrôle de la violence et de la pornographie à la télévision. De même, une commission d’évaluation de la "dérive violente sur les chaînes télévisées et du respect des règles" pourrait voir le jour au sein du CSA. La promotion d’émissions éducatives, la publication des chartes déontologiques des chaînes reçoivent également son approbation.

Pour l’instant, la nouvelle mesure prise par le CSA est la mise en place d’une nouvelle signalétique plus claire. De plus, une proposition de loi, déposée le 14 octobre 2002 par des députés UMP et soutenue par Jean-Jacques Aillagon prévoit d’interdire "les programmes comprenant des scènes de violence gratuite ou de pornographie", sauf s'ils sont protégés par un code.

Mathieu Ozanam



Savoir au présent
63, rue du Général-Leclerc
94270 Le Kremlin-Bicêtre.
01 46 71 69 61



"Les dangers de l’écran" de René Blind et Michaël Pool, Editions Jouvence, 173 pages, 17 €uros.
"Les enfants et la publicité télévisée" de Françoise Minot et Sophie Laurent, Direction du développement et des médias (DDM), La Documentation française, Paris, 2002, 20 €uros.

mercredi, janvier 31, 2007

Se présenter (Débutant absolu)

Lexique

Complétez ces dialogues avec les mots proposés.


train - métro - avion - gare - taxi - aéroport

1. - Pour aller à la de Lyon, s'il vous plaît ?
- Prenez le , c'est à 2 stations.

2. - Pour aller à l' de Roissy ?
- Prenez le , c'est plus rapide !

3. - Le de 8 heures pour Nantes part de Montparnasse ?
-Oui, c'est bien ça.

4. - Tu as ton à quelle heure ?
- A 9 heures, d'Orly Sud.

Les pronoms sujets avec "être" et "avoir"

Complétez ces phrases avec des pronoms sujets.


1. êtes grand.

2. sommes à la gare.

3. as une voiture ?

4. suis content.

5. es polonais.

6. ont des passeports anglais.

7. ai un ami finlandais.

Sélectionnez le pronom sujet qui convient.


1. sont japonaises.

2. avez des problèmes.

3. suis chilien.

4. ont des animaux.

5. a une seule valise.

6. sommes à l'hôtel de Paris.

7. es très sympathique.

8. est professeur.

Saluer / se présenter

Choisissez la bonne réplique.


1. Tu vas bien ?

2. Vous êtes grec ?

3. Vous vous appelez comment ?

4. C'est Mlle Dupond ?

Choisissez la bonne réplique.


1. Vous rencontrez Luc et vous le saluez.

Je m'appelle Marc.
Salut, ça va ?
Je suis américain.

2. Vous vous présentez à Mme Voisine.

Tu vas bien ?
Bonjour, je m'appelle Sandrine Dutronc.
Au revoir.

3. Vous demandez à une dame si elle est suisse.

Vous vous appelez comment ?
Vous êtes suisse ?
Bien merci, et vous ?

4. Vous vous présentez à un autre étudiant.

Bien merci, et vous ?
Vous êtes belge.

Comprendre les nombres

Écrivez ces nombres et ces chiffres en lettres.


1. 7

2. 11

3. 14

4. 17

5. 31

6. 55

7. 62

8. 79

Écrivez ces nombres en chiffres.


1. trois...........................

2. neuf...........................

3. dix-huit......................

4. trente-quatre.............

5. soixante et onze.......

6. quatre-vingt-douze...

7. cent trente et un........

8. un million....................

Les articles définis / indéfinis

Complétez avec un article indéfini puis avec un article défini.


Exemple:

Voici ____ professeur (m). C'est ____ professeur d'anglais.

--> Voici un professeur, c'est le professeur d'anglais.

1. Voici enfants (m). Ce sont enfants de Madame Marion.

2. Voici ville (f). C'est ville de Besançon.

3. Voici étudiantes (f). Ce sont étudiantes du cours de mathématiques.

4. Voici immeuble (m). C'est immeuble de Maxime.

5. Voici institut (m). C'est institut de Nice.

6. Voici téléphone (m). C'est téléphone de Valérie.

Conjugaison

Remplissez le tableau avec les formes correctes des verbes donnés au présent de l'indicatif.


être

avoir

s'appeler

Je/J'

Tu

Il/Elle/On

Nous

Vous

Ils/Elles

Lexique

Complétez ces phrases avec les mots proposés.


chambre - chauffeur - bus - épeler - m'appelle - sûr

1. Vous êtes le de l'hôtel Palace ?

2. Vous pouvez votre nom ?

3. Je Paula Jauno.

4. Vous êtes du nom de l'hôtel ?

5. Vous avez une à l'hôtel Plaza.

6. Le de l'hôtel Plaza est là-bas.

Les verbes en - er

Complétez avec le pronom sujet.


1. aimez la Grèce ?

2. chante bien.

3. habitent à Oslo.

4. montons dans le taxi.

5. téléphones à Ursule?

Pour chaque phrase, choisissez la forme verbale correcte.


1. Ils ________ le musée.

visite
visites
visitent

2. Il ________ le film.

regardes
regarde
regardent

3. Votre nom ________ sur la liste.

figures
figure
figurez

4. Tu ________ à Santiago.

arrive
arrives

La négation

Mettez les phrases suivantes à la forme négative.


Exemple :

Mme Mellory monte dans l'avion.

--> Mme Mellory ne monte pas dans l'avion.

1. Nous épelons notre nom.

2. Les touristes appellent l'hôtel.

3. Nous arrivons à Naples.

4. Tu habites en Irlande.

5. Ils chantent la Traviata.

"Tu" / "vous"

Pour chaque phrase, choisissez la forme correcte.


1. Demandez à un ami où il travaille.

Tu travailles où ?
Vous travaillez où ?

2. Demandez à un inconnu s'il parle anglais.

Vous parlez anglais ?
Tu parles anglais ?

3. Demandez à un monsieur s'il est le chauffeur de l'hôtel.

Monsieur, tu es le chauffeur de l'hôtel ?
Pardon, monsieur, vous êtes le chauffeur de l'hôtel ?

4. Demandez à une amie si elle arrive demain.

Tu arrives demain ?
Vous arrivez demain, madame ?

5. Demandez à l'employé de l'agence le numéro de téléphone de l'hôtel Plaza.

Tu me donnes le numéro de téléphone de l'hôtel ?
Vous me donnez le numéro de téléphone de l'hôtel, s'il vous plaît ?

Exprimer ses goûts

Complétez les phrases avec les mots proposés.


bien - aimez - adore - déteste

1. Je visite souvent la France, j' Paris.

2. Moi, j'aime d'autres villes aussi.

3. Je la pluie et le froid.

4. Vous la Côte d'Azur ?

Les adjectifs de nationalité

Complétez les phrases suivantes.


Exemple :

Agata habite à Rome, elle est __________.

--> Agata habite à Rome, elle est italienne.

1. Frank habite à Washington, il est .

2. Pedro travaille à Barcelone, il est .

3. Ingrid étudie à Bonn, elle est .

4. Diana est née à Buenos Aires, elle est .

5. Marc habite à Liège, il est .

6. Sashiko est née à Tokyo, elle est .

C'est / il est

Complétez le dialogue suivant avec c'est, il est ou elle est.


1. - Regarde la fille là-bas, norvégienne, elle s'appelle Helen.

- Et le garçon à côté ?

2. - américain, un américain d'origine italienne, il s'appelle Bruno Trenti.

- Et l'homme et la femme ?

3. - Oh, le garçon espagnol, dentiste et la femme, hollandaise.

- Oh, mais c'est vraiment un hôtel international, ici !

L'élision

Lisez ces phrases à haute voix et puis réécrivez-les en faisant l'élision, si nécessaire.


Exemple :

Ce ne est pas difficile.

--> Ce n'est pas difficile.

1. Elle aime le argent.

2. Vous ne allez pas à la université.

3. Voici une photo de Angleterre.

4. Je pense que ils sont dans la chambre.

5. Nous allons à la église du Sacré-Coeur.

6. Ils se appellent Marc et Mathieu.

7. Quelle est sa nationalité ?

8. Le étranger ne écoute pas le guide.

9. Je ai une amie canadienne.

Examen blanc francais 1 (Sciences diplomatiques)

TRADUCTION :

Stati Uniti
Il dilemma delle truppe

All'inizio della guerra in Iraq il presidente George W. Bush e l'ex segretario alla difesa Donald Rumsfeld erano stati criticati per aver dato il via all'invasione con un numero insufficiente di soldati.

Bush ha poi dichiarato che avrebbe mandato più truppe in Iraq se solo i comandanti sul campo glielo avessero chiesto. "Ironia della sorte, ora che Bush sembra pronto a inviare dei rinforzi nel Golfo, i generali hanno accolto l'annuncio con freddezza", scrive Michael Duffy su Time. Tanta indecisione di fronte a un passo a lungo caldeggiato dall'ala neocon dei conservatori statunitensi è motivata da diverse considerazioni: aumentare il contingente è una soluzione che ha effetti solo sul breve periodo e destabilizza ulteriormente l'assetto delle forze armate, che sono già sotto pressione.

Per di più l'obiettivo della strategia irachena non è più chiaro come quattro anni fa. "Lo scopo della missione era liberare il paese e dare il potere al popolo. Ora la strategia è diventata una specie di mostro a più teste: disarmare gli insorti, dare la caccia agli affiliati di Al Qaeda, ricostruire la rete energetica, creare un governo stabile, contenere l'influenza iraniana. Il tutto senza riportare troppe perdite di vite umane".

Extrait du TIME (15/01/07)

COMPTE RENDU :

Rédigez un compte rendu de cet article.

La diplomatie américaine prise au piège du Darfour

Le conflit du Darfour, qualifié de « crime contre l'humanité » par Paris et l'ONU, est au cœur du 8e sommet de l'Union africaine (UA) qui s'ouvre aujourd'hui à Addis-Abeba, en présence du nouveau secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

C'EST un bout du monde. Un de ces nœuds improbables perdus dans les confins où s'écrivent les nouveaux rapports de force en passe de s'établir sur la planète. Il n'y a là que du sable, des hommes, des chameaux et des armes. Parfois, le jour est sombre comme une nuit naissante. La pauvreté interdit l'artifice. Tout est cru.

La scène a pour cadre le lieu-dit de « Bahaï », un nom qui ne figure que sur de très rares cartes. Pour situer, il faut d'abord viser le Sahara. Puis descendre au sud, au-delà du tropique du Cancer, tout en glissant vers l'est, en direction du Nil Blanc. Arrivé là, dans cette zone représentée en jaune, un long trait noir, d'abord rectiligne, saute aux yeux. Il marque la frontière, longue d'un peu plus de 550 kilomètres, séparant le Tchad du Soudan. « Bahaï » est dans ces parages, juste à la pointe sud de cette frontière tracée pour moitié à la règle.

Dans la réalité, l'épais trait noir de la carte n'est pas perceptible. Par moments, un vague « ouadi » - le lit de ces rivières jaillissant miraculeusement en plein désert à la saison des pluies - permet d'identifier la césure. À cette exception hasardeuse, il n'y a rien que du sable, du vent de sable et de rares buissons épineux. De ce lieu, le ciel est même absent. Un vent glacé ne cesse de mugir, qui soulève une nuée de poussières.

Quand à « Bahaï » proprement dit, il s'agit de quelques masures de pisé et d'une dizaine de petits bâtiments en briques - hôpital, préfecture, mairie, dépôts... - posés en équilibre instable sur un sable mouvant que ne dénature ni route ni piste. La frontière est à deux kilomètres. Le hameau compte une centaine d'habitants. La survie est la règle depuis les temps immémoriaux...

Voici trois ans, nul ne se serait aventuré à parler de « Bahaï ». Aujourd'hui, il se joue là un drame. À une dizaine de kilomètres, dans l'océan de sable nu, s'est érigée une ville de chiffons et de toiles, d'enfants et de chèvres, de femmes et de rares hommes. Ils sont 26 000, tous Soudanais. Fuyant guerre, destructions et terreur, ils ont été arrachés du Darfour voisin. Pour se trouver plantés là, nulle part.

La guerre est à leur porte. Elle les rattrape parfois. Le trait noir marquant la frontière sur la carte ne bloque pas l'aviation. Immatriculé à Khartoum, un Antonov survole régulièrement les lieux et bombarde à l'occasion. Les insurgés soudanais sont également actifs qui, basés à quelques kilomètres, ont emporté dans leurs rangs la plupart des hommes du camp. Quelques autres se sont faits bandits ou trafiquants et écument en bande la région tandis que le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) s'efforce d'alimenter en eau et vivres cette métropole de réfugiés des confins.

« Mais c'est un génocide... »

Dans le camp, beaucoup ont perdu leurs familles. Des femmes, des enfants, des parents ont été tués, d'autres égarés durant la fuite. « J'ai dû laisser ma mère au Darfour, cachée dans la montagne, raconte un homme. Elle ne pouvait pas assez marcher. » Ce drame-là, celui de la terre brûlée au Darfour, de la guerre, de la terreur, de l'exode suivi par la déchéance de la vie dans un camp, n'est pas contestable.

Les réfugiés de Bahaï, eux, ne parlent pas de drame, mais de « génocide ». Quand l'ONU leur a proposé de délocaliser le camp dans une région tchadienne éloignée de la frontière, plus accueillante et plus propice à l'acheminement de l'aide, ils ont refusé net. Au nom d'une logique quelque peu étrange. « Ça n'est pas envisageable, explique Ibrahim Mahmat, un réfugié de 37 ans, nommé responsable par ses frères en détresse. On voulait nous installer dans la région de Biltine. C'est mieux qu'ici, mais il y a des Arabes...

- Et alors ?

- Mais, vous ne comprenez pas ! On n'a pas quitté le Soudan et les Arabes pour retrouver des Arabes.

- Mais il s'agit du Tchad !

- Mais c'est un génocide ! Les Arabes veulent tuer les Africains, les hommes à la peau noire... »

Dans le vent de sable de Bahaï, ce propos résonnait étrangement. D'autant qu'il est vite apparu qu'Ibrahim Mahmat, pauvre hère d'apparence, était un homme bien informé. Tout comme Abdel Jaffar, 45 ans, autre responsable de ce bout de nulle part : « C'est un génocide, disait-il lui aussi en énonçant la charte de l'ONU. Pourquoi vous, les riches, vous n'intervenez pas ? Vous êtes bien allés en Irak et en Afghanistan, alors pourquoi pas au Darfour ? »

Les gendarmes tchadiens braqués

Tandis qu'Abdel Jaffar s'exprimait, les gendarmes tchadiens en charge de la protection du camp se faisaient braquer à l'arme automatique à tout juste quelques centaines de mètres. « Vous savez bien, disait Abdel Jaffar, que c'est un génocide, vous êtes obligés d'agir. Sinon, on ira en Europe comme réfugiés, c'est mieux qu'au Tchad. Et vous ne pourrez pas refuser... » Sous la menace des armes, les gendarmes tchadiens ont été contraints de descendre du pick-up que les organisations humanitaires leur avaient donné afin d'assurer un minimum de sécurité au camp. « Même les Américains disent que c'est un génocide ». Les bandits se sont emparés du véhicule, ont fui. C'est alors qu'un gamin a tiré Abdel Jaffar par la manche et l'a informé du vol. « Des rebelles du Soudan, probablement », a lâché quelqu'un. « C'est la guerre », a lâché, fataliste, Abdel Jaffar.

Dans le baraquement de l'hôpital de Bahaï, quelques pièces nues aux murs de brique, se trouve Haissan Abdallah, « harif » (sergent, NDLR) de 27 ans engagé dans l'armée de Khartoum. Prisonnier des insurgés du Soudan depuis le 11 septembre, il doit sa présence en cet hôpital tchadien à une balle reçue le 18 décembre. « Ce jour-là, raconte-t-il, les rebelles ont appris qu'ils venaient de perdre un haut responsable dans des combats qui s'étaient déroulés au Soudan le 7 décembre. L'un de nos gardiens - nous sommes 200 prisonniers dans le désert pas loin du camp de réfugiés - s'est énervé et a tiré. J'ai été touché. On m'a amené ici. » Amputé du bras droit, Haissan Abdallah, a peur. De sa couche, il souffle : « Je suis un Kinami, c'est le nom d'une tribu arabe. Si cela s'apprend, je risque la mort. Vous savez : les rebelles sont comme chez eux dans cette région. »

Le sultan de Bahaï, 56 ans et forte corpulence, reçoit dans la cour de sa maison, téléphone satellite à la main. Assis sur une chaise branlante, à deux pas d'un brasero où vient de griller une chèvre, il s'exprime lentement : « Il faut arrêter le problème du Darfour », dit-il. Son frère, Idriss Déby, est le président du Tchad. Dans la capitale, le chef de l'État a dénoncé à plusieurs reprises « le génocide au Soudan des Noirs africains ». Le sultan n'en a visiblement rien à faire, ou n'est pas au courant, ou est idiot. « Comment tu peux m'aider ? demande-t-il, tendant presque la main. Tu as de l'argent ? Donne-moi une contribution... » Son frère de président, assis sur les importants revenus pétroliers du Tchad, l'un des pays les plus pauvres au monde, n'a pas la réputation d'être partageur.

« Le plan B » de Washington

L'aide internationale inonde la région. Elle arrive en transitant par Abéché, la « capitale » de l'est du Tchad à 140 kilomètres de Bahaï, soit deux jours de piste. L'aéroport de cette ville est un univers en soi, un concentré de monde. Son unique bâtiment public, une petite villa vide surmontée d'une tour de contrôle, est flanqué d'une base militaire française aux allures de Fort Saganne. Deux cents soldats français, chargés de la sécurisation de l'aéroport et de soutien à l'armée tchadienne, vivent là. Matins et soirs, résonne dans la ville, grâce à de puissants hauts parleurs, l'hymne des cérémonies aux couleurs de la France. L'armée tchadienne est là aussi. Elle bivouaque sur des nattes posées à l'entrée du bâtiment public. Au petit matin, des feux de bois sont allumés, tandis que des pick-up ornés de mitrailleuses lourdes et chargés de roquettes, s'extirpent des hommes engourdis. Des avions de transport atterrissent régulièrement. Armes et munitions en sont déchargées qui s'entassent par piles désordonnées. Quand ils embarquent dans leurs petits avions de tourisme siglés MSF, UNHCR, CICR..., les humanitaires naviguent entre les caisses d'armes. Sous le regard goguenard de deux mercenaires mexicains engagés par le gouvernement tchadien afin de piloter des hélicoptères MI-7, aux paniers de roquettes rechargés tous les jours, équipés pour le vol de nuit.

Passage obligé, l'aéroport est également fréquenté par les émissaires en tous genres. Le 19 janvier, c'est Andrew Natsios, représentant spécial du président américain George Bush pour le Darfour, qui y a atterri. Aux États-Unis, engagés en première ligne puisque seuls à travers le monde à dénoncer officiellement « un génocide » au Darfour, le dossier Soudan a pris une importance considérable. Andrew Natsios, ancien responsable de l'ONG « World vision » et de l'« USAID », a la tâche rude. Récemment entendu par le Congrès américain, il y convenait de l'échec des efforts engagés jusqu'ici. Mais arguait, à la surprise générale, d'un « plan B ».

C'est pour le mettre au point qu'il est venu à Abéché. Sa moustache grise et son nœud papillon en sont repartis édifiés. Afin de jouer la paix, il a rencontré les différents groupes d'insurgés du Soudan. « Cela s'est bien passé, assure-t-il. Je crois qu'ils ont compris qu'ils ne pouvaient négocier tout en demandant le renversement du gouvernement soudanais...

- Mais les États-Unis disent que Khartoum commet un génocide ? Ne poussent-ils pas les rebelles à tenir un discours sans concession ?

- Je ne dis pas cela, moi ».

C'est exact : Andrew Natsios ne le dit plus. Il l'affirmait. Plus maintenant. De préciser toutefois : « C'est toujours la position officielle américaine ». Quant à lui, ajoute-t-il, il s'est efforcé de mettre les choses au clair : « J'ai expliqué aux rebelles soudanais que quand ils violent au Soudan une humanitaire française, ils s'attaquent aux États-Unis. »

1,9 milliard de dollars

Très affable, Andrew Natsios sourit ce jour-là quand il parle. Il sourit d'autant plus que l'échec est cinglant. Il s'en est rendu compte durant les discussions avec les rebelles soudanais du Darfour : pour prix de la paix, ceux-ci ont exigé le versement d'une indemnité de 500 dollars par déplacé au Soudan (3,8 millions de personnes). Un officiel américain a pris une calculatrice, posé le calcul et sifflé en énonçant le résultat : « 1,9 milliard de dollars !

- C'est trop ! s'est offusqué - selon des propos rapportés - l'émissaire du président américain. Khartoum n'est pas prêt à payer autant.

- C'est un génocide ! » lui ont immédiatement rétorqué les chefs des insurgés.

Annoncé au Congrès par Andrew Natsios, le mystérieux « plan B » est maintenant en marche. Son principe est extrêmement simple : la gesticulation. Un officiel américain résume : « Nous avons échoué. En usant du terme génocide, nous avons d'entrée de jeu mal posé le problème et radicalisé tout le monde. C'est trop tard maintenant. Pour en sortir sans trop de dommages, il ne reste qu'à financer une force de Casques bleus dans l'est du Tchad sur la frontière avec le Darfour. »

Lefigaro.fr (29/01/07)

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Le poste est situé à Paris.
Merci de nous faire parvenir votre dossier de candidature (CV avec photo + lettre) sous la référence CGASSB0107

Au début de la guerre en Irak le président gorge w bush et l'ex secrétaire à la défense Donald Rumsfeld avaient été critiqués pour avoir donné le départ à l'invasion avec un nombre insuffisant de soldats.

Bush a ensuite déclaré qu'il aurait envoyé plus de troupe en Iraq seulement si les commandants sur le camp le lui auraient demandé. "ironie du sort, maintenant Bush semble prêt à envoyer des renforts dans le Golfe, les généraux ont accueilli l'annonce avec froideur" écrit Michael Duffy sur le Time. Tellement d'indécision face à un pas longtemps soutenu par l'aile néocon des conservateurs américains est motivée par plusieurs considérations : augmenter le contingent est une solution qui a des effets seulement à court terme et déstabilise ultérieurement l'organisation des forces armées, qui sont déjà sous pression.

De plus, l'objectif de la stratégie irakienne n'est plus clair comme il y a quatre ans. "Le but de la mission était de libérer le pays et de donner le pouvoir au peuple. Maintenant la stratégie est devenue une espèce de monstre à plusieurs têtes : désarmer les insurgés, chasser les affiliés à Al Quaida, reconstruire le réseau énergétique, créer un gouvernement stable, contenir l'influence iranienne: le tout sans reporter trop de pertes en vies humaines":

jeudi, novembre 23, 2006

Les pronoms personnels compléments d'objet

Les formes des pronoms personnels compléments d'objet

Elles dépendent de la construction du verbe et, dans certains cas, de ce que les pronoms remplacent (une chose ou une personne)

- Verbe à construction directe

Le verbe a un objet direct :

voir qqn
voir qqch

Dans ce cas, on utilise les pronoms personnels compléments d’objet suivants :

Il me voit
Il te voit
Il le voit / il la voit / il l'a vu (e)
Il nous voit
Il vous voit
Il les voit

Remarque : Le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct lorsque celui-ci est placé avant le verbe

Eh, tu as vu les beaux mecs là-bas ? Oui, je les ai vus
Eh les filles, il nous a vues !

- Verbe à construction indirecte

Le verbe est suivi de la préposition à et ne peut avoir pour objet indirect qu'une personne :
parler à qqn

demander qqch à qqn

Dans ce cas, on utilise les pronoms personnels compléments d’objet suivants

Il me parle/demande
Il te parle
Il lui parle
Il nous parle
Il vous parle
Il leur parle

- Verbe suivi de la préposition à et pouvant avoir deux types de complément, une personne ou une chose
-
penser à qqch
penser à qqn

Pour les choses, on utilise le pronom y

Exemple : Il pense aux vacances ---------> Il y pense

Pour les personnes, on utilise les pronoms toniques

Il pense à moi
Il pense à toi
Il pense à elle / Il pense à lui
Il pense à nous
Il pense à vous
Il pense à elles / il pense à eux

- Verbe suivi de la préposition de

parler de qqch
parler de qqn

Pour les choses, on utilise le pronom personnel en
Il parle souvent des vacances --------------> il en parle souvent
Pour les personnes, on utilise les pronoms toniques
Il parle de moi
Il parle de toi
Il parle d'elle / de lui
il parle de nous
Il parle de vous
Il parle d'elles / il parle d'eux

Donc pour récapituler :

Pronom personnel COD
Me
Te
Le / la
Nous
Vous
Les

Pronom personnel COI

Me
Te
Lui
Nous
Vous
Leur

Verbe suivit de la préposition à :

Le p.p. représente une chose : y

Le p.p. représente une personne : on utilise les pronoms toniques

Moi
Toi
Lui / elle
Nous
Vous
Eux

Verbe suivit de la préposition de :

Le p.p. représente une chose : en

Le p.p. représente une personne : on utilise les pronoms toniques

Moi
Toi
Lui / elle
Nous
Vous
Eux

Exercice de traduction

17 novembre 2006

Il Partito socialista sceglie il candidato per le presidenziali di primavera

Francia, primarie socialiste: trionfa la Royal

Ha ottenuto il 60% dei voti. Battuti Strauss-Kahn e Fabius. «Ora dobbiamo scalare insieme la montagna»

PARIGI - Il 60,62% dei voti. Un trionfo. Ségolène Royal vince le primare del Partito socialista francese e si candida ufficialmente alle presidenziali della prossima primavera. Dominique Strauss-Kahn e Laurent Fabius hanno ottenuto rispettivamente il 20,83% e il 18,54% dei voti. I risultati ufficiali sono stati comunicati dal direttore di gabinetto del segretario del partito (e marito di Ségolène), Francois Hollande.

La vittoria è sembrata subito sicura, già dopo le prime stime rese note dalla tv francese (il voto si è svolto dalle 16 alle 22 in circa 4 mila seggi allestiti in alcune sezioni socialiste). «Non ci sarà bisogno di un secondo turno per designare Segolene Royal come candidata del Partito socialista francese alle Presidenziali 2007. I militanti hanno fatto una scelta chiara», aveva dichiarato Bruno Le Roux, il segretario nazionale elettorale del partito socialista. E così è stato.



«UNA NUOVA PAGINA» - La Royal ha ringraziato gli iscritti al partito:
«Non saranno delusi, insieme costruiremo qualcosa di straordinario. La Francia va a scrivere una nuova pagina della storia, e sono i francesi che la scriveranno. Voglio incarnare il cambiamento, dargli credibilità».

La Royal promette che rappresenterà tutti, «anche chi non mi ha votato». E anche su questi «conta» per la nuova sfida: «Ogni militante socialista verrà utilizzato in questa difficile battaglia, ogni militante dovrà essere al suo posto se vogliamo aggregare attorno ai socialisti tutte le forze della sinistra. Io riparto dalla base: insieme scaleremo questa montagna fino al 2007».


17 novembre 2006

Le parti socialiste choisit son candidat pour les présidentielles de ce printemps

France : primaires socialiste : Ségolène Royale triomphe

Elle a obtenu 60% des voix. DSK et Fabius battus. "Maintenant nous devons escalader la montagne ensemble".

PARIS – 60.62% des voix. Un triomphe. Ségolène Royal gagne les élections primaires du PS français et elle est la candidate officielle aux présidentielles du printemps prochain. DSK et Laurent Fabius ont obtenu respectivement 20.83 et 18.54% des voix. Les résultats officiels ont été communiqués par le directeur de cabinet du secrétaire du parti (et mari de S.R.), François Hollande.

La victoire a semblée sure tout de suite, déjà après les premières estimations diffusées par la télévision française (le vote a eu lieu de 16h à 22h dans environ 4 000 sièges préparés dans certaines sections socialistes). "il n'y aura pas besoin d'un deuxième tour pour désigner S.R. candidate du PS français aux Présidentielles de 2007. Les militants ont fait un choix clair", avait déclaré Bruno Le Roux, le secrétaire national des élections du PS. Et ce fut ainsi.

"UNE NOUVELLE PAGE" – S.R. a remercié les inscrits au parti :
"ils ne seront pas déçus, ensemble nous construirons quelque chose d'extraordinaire. La France va écrire une nouvelle page de l'histoire, et ce sont les français qui l'écriront. Je veux incarner le changement, lui donner de la crédibilité".

S.R. promet qu'elle représentera tout le monde, "même ceux qui n'ont pas voté pour elle". Et elle "compte" aussi sur eux pour le nouveau défi : "Chaque militant socialiste sera utilisé pour cette bataille difficile, chaque militant devra être à sa place si nous voulons réunir autour des socialistes toutes les forces de la gauche. Moi, je repars de la base : ensemble nous escaladerons cette montagne jusqu'en 2007".

Etre ou avoir ?

Se conjuguent avec ETRE :

• les verbes intransitifs qui indiquent un mouvement : aller et composés, partir, arriver, entrer, sortir, tomber, monter, descendre, passer, retourner et rester

• certains verbes intransitifs qui indiquent un changement d'état : naitre, mourir, devenir.

• Tous les verbes pronominaux

• Tous les verbes à la forme passive

Se conjuguent avec AVOIR :

• Tous les verbes transitifs comme : manger, écouter…

• La majeure partie des verbes intransitifs comme parler, rire, dormir…

• Les auxiliaires être et avoir.


ATTENTION :

Les verbes suivant se conjuguent avec AVOIR en français alors qu'ils se conjuguent avec ETRE en italien :


Glisser
Courir
Grossir
Exister
Pouvoir
Plaire
Paraître
Fuir
Maigrir
Grandir
Couter
Devoir
Sembler
Pleuvoir
Pénétrer
Vieillir
Augmenter
Réussir
Durer
Vivre
Neiger

L'article contracté, le partitif : exercices et corrigés

EXERCICE : compléter avec la forme qui convient :
à, à la, au, aux, de, de la, du, des, d' article défini ou indéfini, contracté ou non ou partitif.

Il est allé……………… gare.
Elle aime aller………. Parc.
Elle mange………. Quiche.
Elle joue ………. Dominos.
Je joue………….. piano.
Je mange…….. pizza.
Je pense……….. mes amis.
Elles vont……. Plage.
Les enfants vont………. sports d'hiver.
Nous coupons……… bois.
Je coupe une part……….. tarte ………. fraises.
Vous voulez un morceau……….. fromage ?
Elle va ……… cinéma.
Quel spectacle as-tu vu ………théâtre ?
C'est la partie…………..spectacle que je préfères.
Il est jeune et il est déjà professeur ……. Maths.
Je vais…………. Marché………..fleurs tous les vendredis.
Son mari travaille………. Marché du centre ville, il est maraicher.
Pourquoi ne vas-tu pas…….fête de ton amie ?
Quel est le point commun entre ce sandwich………jambon et celui-ci ……… viande ?
Ma glace préférée est celle………..chocolat.
La mienne, c'est celle……….vanille.
Et toi, Pierre ? Moi, c'est celle………..pistache !
Je vais aller attiser le feu…..bois dans le cheminée.
La pate………..quiche est très bonne et très légère.
Tu as vu le dernier Besson ? Oui, je l'ai vu ………cinéma ……..centre.
J'ai les yeux fatigués. Aurais-tu un peu…..collyre ?
Tu devrais porter………….lunettes…………..vue.
Combiens ………..erreurs as-tu fait au dernier contrôle ?
J'ai fait très peu…….erreurs.
Depuis la nuit des temps, ils se comportent ainsi, il n'y a pas…………..quoi en faire une maladie !
Deux demi-douzaines…..œufs, s'il vous plait !
















CORRECTION :
à, à la, au, aux, de, de la, du, des, d' article défini ou indéfini, contracté ou non ou partitif.


Il est allé……à la………… gare.
Elle aime aller…au……. Parc.
Elle mange……de la…. Quiche.
Elle joue …aux……. Dominos.
Je joue………du….. piano.
Je mange……du.. pizza.
Je pense……à….. mes amis.
Elles vont…à la…. Plage.
Les enfants vont…aux……. sports d'hiver.
Nous coupons……du… bois.
Je coupe une part……de….. tarte ……aux…. fraises.
Vous voulez un morceau……de….. fromage ?
Elle va ……au… cinéma.
Quel spectacle as-tu vu …au……théâtre ?
C'est la partie………du…..spectacle que je préfère.
Il est jeune et il est déjà professeur …de…. Maths.
Je vais……au……. Marché…aux……..fleurs tous les vendredis.
Son mari travaille……au…. Marché du centre ville, il est maraicher.
Pourquoi ne vas-tu pas…à la….fête de ton amie ?
Quel est le point commun entre ce sandwich……au…jambon et celui-ci …à la…… viande ?
Ma glace préférée est celle……au…..chocolat.
La mienne, c'est celle……à la….vanille.
Et toi, Pierre ? Moi, c'est celle……à la…..pistache !
Je vais aller attiser le feu…du..bois dans la cheminée.
La pate……à…..quiche est très bonne et très légère.
Tu as vu le dernier Besson ? Oui, je l'ai vu …au……cinéma …du…..centre.
J'ai les yeux fatigués. Aurais-tu un peu…de..collyre ?
Tu devrais porter……des…….lunettes………de…..vue.
Combiens ……d'…..erreurs as-tu fait au dernier contrôle ?
J'ai fait très peu…d'….erreurs.
Depuis la nuit des temps, ils se comportent ainsi, il n'y a pas……de……..quoi en faire une maladie !
Deux demi-douzaines…d'..œufs, s'il vous plait !

Utilisation de CE ou Il sujet du verbe ETRE

On utilise CE devant le verbe ETRE quand :

ETRE est suivi d'un nom déterminé (article, adjectif possessif, adjectif démonstratif) :

C'est le médecin

ETRE est suivi d'un adjectif neutre ou d'un adverbe :

Veux-tu partir ? C'est inutile.

ETRE se trouve entre deux infinitifs :

Partir c'est mourir un peu

On utilise IL devant ETRE quand :

Le verbe ETRE est suivi d'un adjectif ou d'un adverbe + DE + INFINITIF ou QUE + VERBE CONJUGUE :

Il est inutile de partir
Il est inutile que vous partiez

On parle de l'heure et des expressions de temps :

Il est deux heures
Il est tôt
Il est tard

Le H aspiré

En tête de certains mots, l'h a pour effet d'empêcher toute liaison ou toute élision. On l'appelle alors, H aspiré. Ainsi il ne faut pas dire : l'haricot, les-z-haricots. Dans les dictionnaires, les mots dont le h est aspiré figurent précédés de l'astérisque.
Ont l'h aspiré les mots suivants et leurs dérivés :
ha!
habanera
hâbler
Habsbourg
hache
hagard
haie
haîe
haillon
Hainaut
haine
haïr
haire
halage
halbran
hâle
haler
haleter
hall
halle
hallebarde
hallier
halo
haloir
halot
halotechnie
halte
halurgie
hamac
hameau
hampe
hamster
han
hanap
hanche
hand-ball
handicap
hangar
hanneton
Hanovre
hanse
hanter
happe
happelourde
happer
haquenée
haquet
hara-kiri
harangue
haras
harasser
harceler
harde
hardes
hardi
harem
hareng
hargneux
haricot
haridelle
harnais
haro
harpe
harper harpie
harpon
hart
hasard
haschich
hase
haste
hâte
hâtelet
hâtier
hauban
haubert
hausse
haut
hautain
hautbois
Hautesse
havane
hâve
havir
havre
havresac
hayer
hé!
heaume
hein
héler
hem
henné
hennir
Henriade
héraut
hercher
hère
hérisser
hernie
héron
héros
herse
hêtre
heurt
hi!
hibou
hic
hideux
hie
hiérarchie
hile
hisser
ho!
hobereau
hoc
hoca
hocco
hoche
hocher
hockey
holà!
Hollande
hom!
homard
home
honchets
hongre Hongrie
honnir
honte
hop!
hoquet
hoqueton
horde
horion
hors
hospodar
hotte
Hottentot
hou!
houblon
houe
houille
houle
houlette
houlque
houp!
houper
houppe
houppelande
hourailler
hourd
houret
houri
hourque
hourra!
Hourvari
houseaux
houspiller
houssaie
housse
housser
houssine
houssoir
houx
hoyau
huard
hublot
huche
hucher
huchet
hue!
huer
huette
huguenot
huhau!
huis clos
huit
huitaine
hulotte
hululer
humer
Hun
hune
huppe
hure
hurler
Huron
hussard
hutin
hutte
Remarques : 1 - Si héros a l'h muet, son féminin héroïne ainsi que tous ses dérivés (héroïque, héroïquement, héroïsme...) ne l'ont pas.
2 - Ont l'h muet : hanséatique; héraldique, héraldiste; huis, huissier
3 - Handicapé (angl. hand in cap, main dans le chapeau) a désigné, à l'origine, un jeu de hasard; il s'est appliqué, au XVIIIe siècle, à des courses de chevaux; chez les sportifs, il a pu s'employer autrefois, à l'occasion de certains différends qu'on réglait par tirage au sort (dans un chapeau). Étymologiquement handicapé a l'h aspiré et n'admet ni l'élision ni la liaison : le handicapé; un handicapé, les handicapés. Néanmoins, on constate une tendance à faire l'élision ou la liaison : l'handicapé; un-n-handicapé, les-z-handicapés. Il nous semble préférable de s'en tenir à l'h aspiré.
Vous pouvez également vous rendre sur le site suivant :
http://fr.wikipedia.org/wiki/H_aspir%C3%A9

les verbes du 2ème groupe

LES VERBES DU 2 EME GROUPE DE CONJUGAISON


• abasourdir
• abâtardir
• s’abâtardir
• abêtir
• s’abêtir
• abolir
• aboutir
• abrutir
• s’abrutir
• accomplir
• s’accroupir
• adoucir
• s’adoucir
• affadir
• s’affadir
• affaiblir
• s’affaiblir
• affermir
• s’affermir
• affranchir
• agir
• agonir
• agrandir
• s’agrandir
• aguerrir
• s’aguerrir
• ahurir
• aigrir
• s’aigrir
• alanguir
• alourdir
• s’alourdir
• alunir
• amaigrir
• s’amaigrir
• amerrir
• ameublir
• amincir
• s’amincir
• amoindrir
• s’amoindrir
• amollir
• s’amollir
• amortir
• s’amortir
• anéantir
• s’anéantir
• anoblir
• aplanir
• s’aplanir
• aplatir
• s’aplatir
• appauvrir
• s’appauvrir
• appesantir
• s’appesantir
• applaudir
• s’applaudir
• approfondir
• s’approfondir
• arrondir
• s’arrondir
• assagir
• s’assagir
• assainir
• s’assainir
• asservir
• assombrir
• s’assombrir
• assortir
• assoupir
• s’assoupir
• assouplir
• s’assouplir
• assourdir
• s’assourdir
• assouvir
• s’assouvir
• assujettir
• s’assujettir
• attendrir
• s’attendrir
• atterrir
• attiédir
• s’attiédir
• s’avachir
• avertir
• aveulir
• s’aveulir
• avilir
• s’avilir
• aviver
• bannir
• barrir
• bâtir
• bénir
• blanchir
• se blanchir
• blêmir
• blettir
• bleuir
• blondir
• se blottir
• bondir
• bouffir
• brandir
• brunir
• se brunir
• se candir
• chancir
• se chancir
• chérir
• se chérir
• choisir
• se choisir
• clapir
• compatir
• convertir
• se convertir
• crépir
• croupir
• débâtir
• décatir
• se décatir
• décrépir
• se décrépir
• définir
• se définir
• défleurir
• défraîchir
• se défraîchir
• dégarnir
• se dégarnir
• dégauchir
• déglutir
• dégourdir
• se dégourdir
• dégrossir
• se dégrossir
• déguerpir
• démolir
• démunir
• se démunir
• se dénantir
• dépérir
• dépolir
• se dépolir
• déraidir
• se déraidir
• désassortir
• désemplir
• se désemplir
• désengourdir
• désenlaidir
• désépaissir
• désinvestir
• désobéir
• dessaisir
• se dessaisir
• dessertir
• désunir
• se désunir
• dévernir
• divertir
• se divertir
• doucir
• durcir
• se durcir
• ébahir
• s’ébahir
• éblouir
• s’éblouir
• éclaircir
• s’éclaircir
• écrouir
• élargir
• s’élargir
• embellir
• s’embellir
• emboutir
• s’emboutir
• embrunir
• s’embrunir
• emplir
• s’emplir
• empuantir
• enchérir
• endolorir
• s’endolorir
• endurcir
• s’endurcir
• enfouir
• s’enfouir
• engloutir
• s’engloutir
• engourdir
• s’engourdir
• enhardir
• s’enhardir
• enlaidir
• s’enlaidir
• ennoblir
• enorgueillir
• s’enorgueillir
• enrichir
• s’enrichir
• ensevelir
• s’ensevelir
• envahir
• épaissir
• s’épaissir
• épanouir
• s’épanouir
• équarrir
• astourbir
• établir
• s’établir
• étourdir
• s’étourdir
• s’évanouir
• faiblir
• farcir
• se farcir
• finir
• fléchir
• flétrir
• se flétrir
• fleurir
• forcir
• fouir
• fourbir
• fournir
• se fournir
• fraîchir
• franchir
• frémir
• garantir
• garnir
• se garnir
• gauchir
• se gauchir
• gémir
• glapir
• glatir
• grandir
• se grandir
• gravir
• grossir
• guérir
• se guérir
• haïr
• hennir
• honnir
• impartir
• infléchir
• s’infléchir
• interagir
• intervertir
• investir
• s’investir
• jaillir
• jaunir
• jouir
• languir
• lotir
• maigrir
• meurtrir
• mincir
• moisir
• moitir
• mollir
• mugir
• munir
• se munir
• mûrir
• nantir
• se nantir
• noircir
• se noircir
• nordir
• nourrir
• se nourrir
• obéir
• obscurcir
• s’obscurcir
• ourdir
• pâlir
• pâtir
• périr
• pervertir
• se pervertir
• pétrir
• polir
• se polir
• pourrir
• préétablir
• prémunir
• se prémunir
• punir
• se punir
• se rabougrir
• raccourcir
• se raccourcir
• racornir
• se racornir
• radoucir
• se radoucir
• raffermir
• se raffermir
• rafraîchir
• se rafraîchir
• ragaillardir
• se ragaillardir
• raidir
• se raidir
• rajeunir
• se rajeunir
• ralentir
• se ralentir
• ramollir
• se ramollir
• rancir
• se rancir
• raplatir
• rassir
• ravilir
• ravir
• réagir
• réassortir
• se réassortir
• rebâtir
• reblanchir
• rebondir
• reconvertir
• se reconvertir
• recrépir
• redémolir
• redéfinir
• se redéfinir
• réfléchir
• se réfléchir
• refleurir
• refroidir
• se refroidir
• regarnir
• régir
• regrossir
• réinvestir
• rejaillir
• réjouir
• se réjouir
• rélargir
• se rembrunir
• remplir
• se remplir
• renchérir
• répartir
• se répartir
• repolir
• resalir
• resplendir
• ressaisir
• se ressaisir
• ressortir
• ressurgir
• resurgir
• rétablir
• se rétablir
• retentir
• rétrécir
• se rétrécir
• rétroagir
• réunir
• se réunir
• réussir
• reverdir
• revernir
• roidir
• rosir
• rôtir
• se rôtir
• rougir
• rouir
• roussir
• rugir
• saillir
• saisir
• se saisir
• salir
• se salir
• sertir
• sévir
• subir
• subvertir
• surenchérir
• surgir
• surinvestir
• surir
• se tapir
• tarir
• se tarir
• ternir
• se ternir
• tiédir
• trahir
• se trahir
• transir
• travestir
• se travestir
• unir
• s’unir
• vagir
• verdir
• vernir
• vieillir
• se vieillir
• vomir
• vrombir

La liaison et éléments de phonétique

La liaison o legamento
La liaison (legamento) è un caso particolare di concatenazione.

Fare la liaison significa pronunciare una parola in un certo modo in casi particolari.

La regola è la seguente: quando una parola termina con una consonante che generalmente non viene pronunciata e la parola seguente inizia con una vocale o una H muta, la consonante finale della prima parola si pronuncia all'inizio della parola seguente.
Qualche frase esemplificativa :

il est très [z] heureux
tu es moins [z] intéressé
C'est [t] à moi de parler
Un petit [t] homme
Ricordare che :
• quando si fa una liaison con una parola che termina in -d, quest'ultima prende il suono T, ad esempio:
grand [t] amour
• quando si fa una liaison con una parola che termina in -s -z, il suono è Z
les [z] amis

Le liaisons obbligatorie
Ecco gli 8 casi in cui è obbligatorio pronunciare una liaison:
1. Tra il verbo essere e un nome o aggettivo
Il est [t] architecte
Elle est [t] heureuse

2. Tra "C'est" e una preposizione o un aggettivo
C'est [t] à moi de chanter
C'est [t] important

3. Tra il verbo e il pronome personale o il pronome impersonale "on"
Dit [t] on
Vas [z] y

4. Tra i pronomi personali e il verbo
Nous [z] étudions
Nous [z] allons

5. Tra l'ausiliare être alla terza persona e il participio passato
Elle est [t] allée
Il est [t] arrivé

6. Dopo quand e dont
Quand [t] il vient
La chose dont [t] il parle

7. Tra le preposizioni: chez, sous, sans, avant, devant, pendant, dans, dès e il termine a cui si riferiscono
Chez [z] elle
Sans [z] un ami
Sous [z] une table
Dans [z] une maison

8. Tra un determinante e un pronome o aggettivo
Les [z] enfants
Mes bons [z] amis
Le liaisons proibite Ecco i 5 casi in cui non si deve mai fare la liaison:
1. Dopo la seconda persona singolare dell'indicativo presente e del congiuntivo presente, con una desinenza -es

Tu es en classe
Tu restes en classe

2. Davanti ai nomi che iniziano con H aspirata

Les héros

3. Dopo la S interna in nomi composti

Les vers à soie

4. Davanti a certi aggettivi numerali: un, huit, huitième, onze, onzième

Nous sommes onze

5. Dopo la consonante finale di un nome al singolare, quando quella consonante non si pronuncia nel nome isolato

Un temps agréable

La concatenazione delle vocali e delle consonanti
Esistono nella lingua francese alcuni principi di pronuncia molto importanti. Ecco quali:
Enchaînement vocalique
Il cosiddetto enchaînement vocalique si riferisce a ipotesi nelle quali una parola termina con una vocale pronunciata ed è seguita da un'altra parola che comincia con una vocale.
In casi come questi è importante che nella pronuncia non ci sia una rottura tra le due parole. Ma le due vocali concatenate tra loro non devono essere pronunciate sullo stesso tono.
Il meccanismo dell'enchaînement vocalique si mette in pratica generalmente in un gruppo di parole che rappresentano un'idea unitaria.
Enchaînement consonantique
Altra regola molto importante da seguire nella pronuncia francese è l'enchaînement consonantique.

Si tratta in realtà di una legge fondamentale del francese parlato.

Secondo questo principio se una parola termina con una consonante pronunciata e la parola seguente comincia con una vocale avviene ciò: la consonante finale della prima parola diventa la consonante iniziale della parola seguente.

Ad esempio, nella frase "avec une aimable personne" la c finale della parola avec si pronuncia all'inizio della parola une; a sua volta, la n finale della parola une si pronuncia all'inizio della parola aimable.
In applicazione di questo principio la L finale dei pronomi personali il e elle si pronuncia con la prima sillaba dei verbi che iniziano per vocale.
Ad esempio nei casi:
il a mal
elle a peur
il est malade
elle est fatiguée

Ancora, ricordate che la consonante t nelle parole cet e cette si pronuncia con la prima sillaba della parola che segue e che inizia per vocale.
Ad esempio :
cet enfant
cet avion
cet oiseau
cette année
cette affaire
Infine, la stessa regola vista vale per le parole quel e quelle.
Valgono questi esempi:
quel enfant
quelle aventure
quelle idée
quel embarras

Accenti del nord e accenti del sud
In Francia esiste una grande varietà di dialetti, insieme ad una serie di accenti regionali, a volte anche difficili da distinguere tra di loro.

Qualora si cerchi una percezione generale nell'ambito degli accenti regionali francesi, la sola a cui ci si può riferire è quella degli accenti del sud, che possono essere analizzati in contrapposizione con quelli del nord.

Si possono individuare alcune caratteristiche comuni degli accenti del sud quali:
• la E caduca viene mantenuta, diversamente da quanto accade al nord.
Se un francese del nord dirà "je n'te l' red' mand' pas", un francese del sud dirà la stessa frase pronunciando la E e quindi più sillabe:"je ne te le redemande pas"
• nel meridione della Francia si fanno molte più liaisons rispetto al nord
• dal punto di vista del ritmo il francese standard del nord si rivela essere una serie di sillabe brevi non accentate, seguite da una sillaba lunga accentata; il francese del sud da molto più un effetto staccato, pronunciando ogni sillaba come fosse nettamente distinta dalle altre. Le sillabe, allora, sono preferibilmente tutte corte.
• l'intonazione del francese del sud è più modulata e sempre caratterizzata dalla pronuncia della E caduca finale
Consonanti finali
In francese esistono moltissime parole che possono terminare con una consonante.

In generale bisogna tenere presente questa regola:

la terminazione -er nell'infinito dei verbi o nella maggior parte dei sostantivi e degli aggettivi si pronuncia e (chiusa).

L'accento tonico cadrà sull'ultima vocale.

Ecco qualche parola per esemplificare quanto detto.

Verbi :
parler
écouter
manger

Sostantivi e aggettivi:
sentier
calendrier
dernier
premier
familier

Nei seguenti esempi risalta la differenza tra la consonante finale muta (nella colonna di sinistra) e quella pronunciata (in quella di destra)
français française
anglais anglaise
droit droite
gris grise
court courte
chaud chaude
froid froide
vert verte

Desinenze verbali
In francese, nella coniugazione dei verbi, si usano diverse desinenze che si aggiungono alla radice del verbo all'infinito.

Esistono regole di pronuncia ben precise per queste desinenze finali.

Eccole:
1. non si pronunciano mai le desinenze -e, -es, -ent che si trovano nell'indicativo presente dei verbi del primo gruppo in -er

Ecco qualche esempio :
je mange
tu parles
ils chantent


2. la E nel futuro e nel condizionale dei verbi è muta se preceduta da una sola consonante pronunciata.

N.B. sarà invece pronunciata nel caso in cui sia preceduta da più di una consonante pronunciata

Ecco degli esempi in cui la E è muta :

FUTURO
il chantera
il demandera
il arrivera


CONDIZIONALE
il chanterait
il mangerait
il causerait


Ecco invece degli esempi in cui la E si pronuncia :

tu doubleras
tu sembleras
tu combleras
tu gouverneras
tu livreras
La "e" muta Esistono regole precise di pronuncia per le vocali finali e le consonanti finali.
Un discorso a parte va fatto però per la E: se essa si trova in fondo a una parola non si pronuncia.
Ma se si trova all'interno di un gruppo? Quali sono le regole fonetiche relative?

Ecco le regole che riguardano la cosiddetta E muta all'interno di un gruppo:
• se la E all'interno di un gruppo è preceduta da una sola consonante pronunciata, NON si pronuncia.
Qualche esempio:
mad(e)moiselle
s(e)maine
f(e)nêtre
p(e)tite
sam(e)di
je chant(e)rai
• se la E all'interno di un gruppo è preceduta da più di una consonante pronunciata, essa si pronuncia
Ecco degli esempi:
brebis
Bretagne
prenez
premier
probablement
tendrement

Quest' ultima regola sarà valida sia per una singola parola che per un gruppo di parole.
• la E del pronome personale "le" utilizzato nell'imperativo si pronuncia
Si considerino per esempio i seguenti imperativi:
dites-le
prenez-le
dis-le
faites-le
prends-le
Vocali finali
Quando si fa riferimento alla lingua francese parlata, si deve tenere presente che essa si evolve parallelamente a quella scritta ma in maniera più veloce.
Per questo motivo non esiste una perfetta corrispondenza tra la lingua orale e quella scritta.
Sorgono allora, dei problemi di lettura e si rende necessario studiare certe regole di pronuncia e convenzioni da seguire in presenza di determinati segni grafici.

Ecco allora alcune regole che riguardano, in particolare, i casi di vocali finali.
1. La e finale, che non porta accenti, in francese è muta.

Ecco alcuni esempi:
rue
route
école
serviette
France
Italie

2. la terminazione del femminile -e non si pronuncia, ma fa sì che si pronunci la consonante che la precede (che altrimenti nel caso maschile sarebbe muta)

Ecco degli esempi:
pleine
voisine
fine
petite
grande
allée


3. la terminazione del plurale -s non si pronuncia

Ecco gli esempi:
les camarades
les livres
les disques
les cadeaux
les stylos
les cahiers
L'intonazione
L'intonazione è il movimento melodico della frase. Quando si parla si verificano, infatti, delle variazioni nelle altezze dei suoni.
In francese l'intonazione è importante perché sottolinea il senso logico della frase, precisandolo. Per parlare bene il francese bisogna curare, quindi, anche la melodia.
La curva ascendente, per esempio, caratterizza soprattutto le frasi interrogative.

Ad esempio :
Tu as les tickets?
La curva discendente, invece, caratterizza soprattutto, le frasi affermative, imperative ed esclamative.

Ad esempio :
Je suis pressé.
Asseyons-nous.
Bien sûr!
Nel caso in cui una forma interrogativa sia costruita con l'espressione est-ce que la curva dell'intonazione potrà essere sia ascendente che discendente: in questo caso, infatti, est-ce que indica, già da solo, il valore interrogativo della frase.
A volte può risultare difficile una classificazione rigida delle curve: si consideri che molto spesso l'intonazione di una frase svolge anche una funzione espressiva, trasmettendo gioia, dolore, stupore e così via.
Il carattere espressivo di una frase è per questo motivo personale e questo rende soggettiva la classificazione delle curve.
Si può comunque sostenere che in generale le frasi interrogative abbiano una curva montante.

Ad esempio :
Tu veux partir?
Veux-tu partir?
In particolare, se la frase è introdotta da una parola interrogativa, la prima sillaba di questa parola sarà pronunciata su un tono più elevato.

Ad esempio :
Quand partiras-tu?
Qui est déjà parti?
Per le altre frasi si può notare che se l'enunciato è lungo, si avranno due o tre gruppi fonetici con un'intonazione crescente, mentre l'ultimo avrà intonazione decrescente.

Ad esempio :
Paris, que nous avons habité, est la plus belle ville de France.
Oppositions phonématiques
Per lo studio e l'apprendimento del suono, del ritmo e dell'intonazione della lingua francese si ha bisogno di alcuni importanti nozioni di fonetica.
Analizzare le oppositions phonématiques, che sono utili per capire meglio i meccanismi e le regole che stanno alla base della pronuncia francese, comporta l'uso dei simboli convenzionali dell'alfabeto fonetico internazionale.

La prima oppisition phonématique è quella tra due vocali.
1. * *
Questa vocale si pronuncia con le labbra arrotondate, come nella posizione in cui si tengono per fischiare.
________________________________________
2. * *
Questa vocale si pronuncia con le labbra aperte, come nella posizione che assumono quando si sorride.
________________________________________
Questa distinzione è molto importante perché in francese esiste una grande quantità di parole che si distinguono solamente grazie a questa opposizione.
Esempi:
1. 2.

le
ce
me
te
se
de
je
les
ces
mes
tes
ses
des
j'ai
je parle
je fais
il se réveille
il se dit j'ai parlé
j'ai fait
il s'est réveillé
il s'est dit


La seconda oppisition phonématique è quella tra altre due vocali.
1. **
Questa prima vocale si pronuncia con le labbra aperte, come nella posizione che assumono quando si sorride, ma è una vocale chiusa.
________________________________________
2. ** *
Questa vocale si pronuncia con le labbra nella stessa posizione ma rispetto alla prima è aperta.
________________________________________
Negli esempi che seguono notare l'opposition tra indicativo futuro e condizionale, e tra indicativo passato remoto e indicativo imperfetto.
Esempi:
1. 2.
indicativo fut.
je serai
je lirai
je dirai
j'aurai
je partirai condizionale
je serais
je lirais
je dirais
j'aurais
je partirais
passato rem.
je parlai
j'arrivai
je chantai
j'écoutai imperfetto
je parlais
j'arrivais
je chantais
j'écoutais

Suono, ritmo, intonazione
Le abitudini ritmiche, articolatorie dei suoni e linguistiche sono elementi essenziali per parlare correttamente la lingua; una dizione ed un'intonazione perfette sono indispensabili per apprendere correttamente una lingua.


L'accento tonico
L'accento tonico francese è posto sull'ultima vocale pronunciata.
Ecco una frase di esempio:
Mardi soir je chanterai au festival
In francese le parole hanno la tendenza a perdere il loro accento a vantaggio del gruppo di cui fanno parte: si forma così l'accento del gruppo.
Così, nella frase presa ad esempio, l'accento varia a seconda del numero di parole che compongono il gruppo.
Mardi soir
Mardi soir je chanterai
Mardi soir je chanterai au festival
Mano a mano che il gruppo si allunga, l'accento si sposta per riportarsi sempre sulla sillaba finale.
Variazioni fonetiche : l'importanza di farsi capire
É interessante osservare come la comunicazione, e quindi la lingua, si componga di regole ma anche di elementi soggettivi e altre variabili, che danno ad una frase un particolare senso.
Dal contesto delle regole fonetiche che valgono per la lingua francese, emergono importanti variazioni fonetiche (si pensi alle vocali allungate o accorciate a seconda della consonante che le segue).

Esistono, però, anche delle variazioni che dipendono dalla volontà di chi parla: pensiamo ai condizionamenti soggettivi che la lingua subisce a seconda delle circostanze in cui si trova l'individuo che parla, a seconda della regione da cui proviene, a seconda del suo stato d'animo.

Si parla di due importanti fattori per questo ultimo tipo di variazioni: gli indici e i segnali.

Gli indici fonici sono tutti quegli elementi che caratterizzano il modo di parlare di una persona e permettono di individuare di dove è originaria, di che sesso è, che età ha, quale è il suo umore (dolore, paura, gioia, eccitazione).
Si pensi, per esempio, nell'ambito di queste variazioni individuali, al fatto che le donne hanno un tono di voce più alto di quello degli uomini, o che i bambini fino alla pubertà hanno una voce molto più alta di quella degli adulti, o ancora che gli anziani hanno una voce tremula.

I segnali fonici sono, diversamente, veicoli di un particolare messaggio che si vuole trasmettere parlando: quando l'interlocutore vuole trasmettere un messaggio di dubbio, di sorpresa, di ironia, di rimprovero, di ammirazione, entrano in gioco i segnali fonici.
In questi casi le variazioni fonetiche hanno una radice volontaria, poiché una persona assume volontariamente un determinato tono per farsi capire dall'interlocutore.

Tutte queste possibili variazioni fanno capire come la lingua sia un insieme di elementi oggettivi e soggettivi, di regole ma anche di stati d'animo, dove è importante trasmettere se stessi per farsi capire al volo.